Grande-Terre :

La côte de Saint-François à la Pointe de la Grand-Vigie.

 

La Porte d'Enfer du Moule
La Porte d'Enfer du Moule

 

La veille, nous avions atterri assez tard. S'il avait fallu louer une voiture à 22 h et conduire ensuite pendant 40 min pour arriver jusqu'à Saint-François, cela aurait été assez pénible puisque pour nous, il était en réalité 4 heures du matin (en été, il y a 6 heures de décalage horaire).

Mais notre fille ainée étant sur place avec une petite voiture de location, cela a été bien agréable de nous laisser conduire jusqu'à Saint-François.

 

J'avais réservé un appartement à l'intérieur de la résidence de l'Anse des Rochers (voir avis ici) à côté de Saint-François. Le propriétaire, très sympathique nous attendait pour nous donner les clés. Un très bel appartement parfaitement équipé pour les longs séjours.

 

La première matinée sur Grande-Terre a été consacrée aux ravitaillements pour pouvoir déjeuner et cuisiner quelques repas.

Nous sommes allés acheter quelques fruits au marché de la Rotonde à Saint-François. C'est un marché vraiment petit, avec principalement des stands qui vendent des épices et de l'artisanat ; pas du tout un marché pour locaux.

 

Au marché de la Rotonde à Saint-François
Au marché de la Rotonde à Saint-François

 

Nous voulions aussi acheter du poisson au marché ...  aux poissons mais à 9 h, il était trop tard et il n'y avait plus rien. Cela nous a permis de jeter un coup d’œil au petit port de pêche de Saint-François, très modeste et très différent de la marina que nous découvrirons le surlendemain.

Rien à voir de très intéressant, si ce n'est nos premiers pélicans bruns appelés "grands gosiers" en Guadeloupe.

 

Pélican brun
Pélican brun

 

Après un arrêt  au Carrefour Contact où seuls les prix et le très important rayon rhum, rappellent que l'on est en Guadeloupe 😉, nous avons acheté sur le chemin du retour, quelques gâteaux et du bon pain à la boulangerie Aléonard que je recommande à ceux qui passent dans le coin.

 

De retour à l'hôtel en fin de matinée, nous sommes allés profiter un peu de la plage privée de la résidence. A ma grande surprise, l'eau n'était pas aussi chaude que je l'imaginais ! Beaucoup moins qu'au Costa Rica ou à Cuba par exemple. Enfin, ce n'était pas la Manche non plus 😁 !

 

Plage de l'Anse des Rochers
Plage de l'Anse des Rochers

 

L'après-midi a été consacrée à la côte de Saint-François à la Pointe de la Grande-Vigie.

Nous avons commencé par un arrêt pour voir de l'extérieur la maison Zévallos qui aurait grand besoin d'être restaurée.

Cette maison ainsi que sa jumelle qui abrite le musée St John-Perse à Point-à-Pitre, auraient été commandées aux ateliers Eiffel en 1870. Elles devaient être acheminées vers la Louisiane mais furent vendus par le capitaine du bateau lors d'une escale en Guadeloupe 😮.

 

La maison Zévallos au Moule
La maison Zévallos au Moule

 

Puis nous sommes allés jeter un coup d'œil à la Porte d'Enfer du Moule. C'était magnifique !

Il y a un petit sentier qui permet de se promener sur la falaise. Un petit vent frais faisait oublier la chaleur du début d'après-midi.

La mer était tapissée de sargasses qui vues de loin étaient très photogéniques. J'imagine que si des Guadeloupéens lisent cela, ils auront envie à juste titre de me couper les oreilles en pointe car ces algues dégagent en se décomposant du sulfure d'hydrogène, gaz toxique à l'odeur pestilentielle 😟.

 

La Porte d'Enfer du Moule, tapissée de ces maudites Sargasses
La Porte d'Enfer du Moule, tapissée de ces maudites Sargasses

 

Arrêt ensuite au musée Edgar Clerc d'Archéologie amérindienne. Ce serait dommage en passant dans le coin de ne pas y faire une visite car il est intéressant et de plus gratuit ! Il a une taille modeste mais il y a énormément de panneaux explicatifs et au final, on peut y passer pas mal de temps.

Il a le mérite de rappeler que les premiers habitants amérindiens de ces îles caribéennes furent largement exterminés au XVIIe siècle par les Européens 😥.

 

Musée Edgar Clerc d'Archéologie amérindienne
Musée Edgar Clerc d'Archéologie amérindienne
Musée Edgar Clerc d'Archéologie amérindienne
Musée Edgar Clerc d'Archéologie amérindienne

Nous avons poursuivi jusqu'à la Pointe de la Grande-Vigie tout au nord de Grande-Terre. Là, le point de vue se trouve juste à côté du parking. Franchement, on se croirait plus à Étretat que dans les Caraïbes 😉. On devine au loin le deuxième endroit appelé Porte d'Enfer.

 

Pointe de la Grande-Vigie
Pointe de la Grande-Vigie

 

Cette deuxième Porte d'Enfer, vues les circonstances, portait bien son nom. Elle était également tapissée de Sargasses. Et cette fois, vues de près, ces maudites sargasses étaient tout d'un coup beaucoup moins photogéniques 🤨 et dégageaient une odeur qui ne donnait pas envie de longer la petite avancée de mer pour aller jusqu'au Trou de Mme Coco.

Le petit restaurant Chez Coco à côté du parking était sans surprise fermé. On imagine mal s'y attabler avec une pareille odeur !

Regardez un peu le panorama ! 🙁

 

Sur cette deuxième Porte d'Enfer, les Sargasses rendaient l'atmosphère irrespirable ! 🙁
Sur cette deuxième Porte d'Enfer, les Sargasses rendaient l'atmosphère irrespirable ! 🙁

 

Pour finir la journée, nous sommes allés jusqu'à la Pointe des Châteaux espérant y voir un beau coucher de Soleil.

Le ciel était nuageux donc, raté pour le coucher de Soleil mais c'était très beau tout de même. De plus, la petite promenade pour monter jusqu'au promontoire est facile et très bien aménagée.

De là-haut, on voit la Désirade, Petite-Terre, Marie Galante et évidemment au loin les reliefs de Basse-Terre.

 

La Pointe des Châteaux en fin de journée
La Pointe des Châteaux en fin de journée
Le sentier aménagé pour y aller
Le sentier aménagé pour y aller
Au loin, la Désirade visible depuis la pointe des Châteaux
Au loin, la Désirade visible depuis la pointe des Châteaux
Le coucher de Soleil sur la Pointe des Châteaux qui n'a pas tenu toutes ses promesses ! 😄
Le coucher de Soleil sur la Pointe des Châteaux qui n'a pas tenu toutes ses promesses ! 😄

 

Les paysages sur la côte Est de Grande-Terre sont très beaux mais pas  vraiment dépaysants. Évidemment, la température permet de se souvenir que l'on est dans les Caraïbes et pas en Bretagne ! 😁

 

Et pour finir la soirée nous sommes allés diner chez Christine où il a été difficile de trouver de la place sans réservation. La patronne est très sympathique, la présentation des plats est très soignée, la cuisine est correcte mais pas mémorable.