J 2 : Gunung kawi, Tirta Empul, Penelokan, Tegallalang et Ceking rice Terraces

 

Cliquer pour agrandir
Cliquer pour agrandir

 

Une belle journée bien remplie en perspective.

Pour faire un petit tour des temples et autres curiosités des alentours, nous partons avec Putu un des deux jeunes chauffeurs qui travaillent pour l'hôtel.


Putu est très agréable mais  nous doutons un peu de la pertinence des informations qu'il donne après qu'il nous a dit qu'il y avait 3000 habitants à Bali (il en manquait juste environ 4 millions ... ).

 

Premier arrêt au temple de Gunung Kawi. Il s'agit d'un site très ancien, datant peut-être du Xe siècle et très différent des autres temples. Il est situé dans un cadre naturel remarquable, au fond d'une vallée, dans une forêt luxuriante à la Indiana Jones.

Juste à l'entrée du site, les femmes du village sont en pleine préparation d'offrandes.

 

On étrenne notre sarong même si dans ce temple on en prête. Pour être très honnête, parmi nous quatre, il y en a deux qui l'ont porté avec grâce, un qui a fait rire Putu en se l'attachant comme les filles car la vendeuse nous avait juste montré cette façon-là, et la dernière (je vous laisse deviner de qui il s'agit ... ) qui ressemblait à un saucisson emmailloté.

Le temple est tout en bas d'une vallée, donc on commence par la meilleure partie, la descente en se disant que ce sera moins drôle de remonter les 230 marches.

 

 

J'avais lu qu'il fallait arriver avant 7 heures du matin pour éviter la foule et tous les vendeurs du temple. En arrivant à 10 heures, il n'y avait presque personne. Quant aux vendeurs, ils sont nettement moins casse-pieds que les bana-bana qui sévissent à Paris, au Sacré-cœur par exemple.

La visite (15 000 roupies, soit 1 €) demande une heure puis on peut entamer la remontée qui n'est pas si terrible que ça même si avec un sarong par dessus le pantalon, il fait vraiment chaud.

 

Tirta Empul

 

 

On part ensuite pour Tirta Empul qui est à peine à 5 min en voiture. C'est un temple où l'on trouve une source sacrée dans laquelle les Balinais viennent se purifier. Enfin, concrètement à cette heure-là, il n'y avait que des idiots de touristes en train de faire semblant de faire une petite prière sous les jets d'eau. J'ai trouvé le spectacle assez pitoyable. Vu que la location d'un casier et  la douche rapportent autant que l'entrée (15 000 Rps aussi) on doit  les tolérer de bonne grâce.

D'une façon générale, dans les temples, les touristes ne sont pas admis dans la partie centrale où ont lieu les prières.

 

Durians
Durians

 

A la sortie, il faut traverser tout un dédale couvert de boutiques qui vendent d'ailleurs toutes les mêmes choses. Nous nous sommes par contre arrêtés acheter quelques fruits dont des salaks appelés aussi fruits serpents qui rappellent un peu le goût de l'ananas (en bas à droite et au milieu).

La vendeuse nous en a fait goûter de deux sortes correspondant à deux prix. Les plus chers étaient nettement plus sucrés et très bons.

 

 

Nous partons ensuite jusqu'au lac Batur au pied du volcan de même nom. Ou plus exactement jusqu'à un point de vue qui surplombe le lac. On y accède par une route à péage (125 000 Rps pour la voiture et 4 passagers, soit 8,5 €). La vue doit être top par temps clair mais là, c'était très nuageux .

 

 

Le chauffeur nous a ensuite emmenés manger dans un restaurant qui peut prétendre au titre de "plus panoramique du pays". On mange carrément face au volcan, l'idée est vraiment excellente. Il s'agit d'un buffet qui permet de goûter à des choses différentes. C'était bon.

 

 

Il parait que dans un restaurant les toilettes donnent une idée de la cuisine. Après avoir vu l'allure de leurs toilettes plus que primitives dans ce qui semblait être les fondations du bâtiment, on s'est réjoui de n'avoir mangé que des choses bien cuites  .

Jusqu'à présent, personne n'a été malade car les restaurants, en tout cas ceux remplis d'Occidentaux, utilisent de l'eau potable pour laver les végétaux et faire les glaçons.

 

Rizières de Tegallalang

 

 

Puis, sur le chemin du retour nous faisons un stop pour voir les rizières de Tegallalang.

 

Ces rizières construites en terrasses sont une curiosité … pour beaucoup de touristes.

Ici, l’exploitation commerciale du lieu est à son apogée avec des dizaines d’échoppes, restaurants, une route à péage (juste 40 000 Rps !) et ensuite des « checkpoints» sur le parcours puisque je suppose que chaque propriétaire du terrain veut son dû. Bref, le site est magnifique et à voir mais il ne faut pas s’attendre à y être seul.

Petite remarque sur les rizières : en fonction de la nature du riz semé, il y a entre 2 et 3 récoltes par an. Quelle que soit la période, on va donc trouver des rizières avec du riz qui vient d'être repiqué ou bien prêt à être récolté ou pas de riz du tout.

 

Un des "checkpoints"
Un des "checkpoints"
Le haut des rizières est couvert de restaurants
Le haut des rizières est couvert de restaurants

 

Nous avions demandé à notre chauffeur Putu de passer également voir les rizières de Ceking.

C’est très beau aussi, bien que moins spectaculaire. Mais là, on passe en voiture et il n’y a aucune exploitation commerciale ce qui rend les paysages plus vrais. On a su que les rizières traversées étaient celles de Ceking une fois arrivés à l'hôtel donc pas de photo. Putu, c'est du travail de sagouin, ça !

 

Nous n’avions pas prévu de passer dans une des très, très nombreuses plantations de café qui fournissent du café "Kopi Luwak" (explications ici) mais, c’était prévu dans le tour proposé par l’hôtel.

 

Je voulais éviter de participer à l’exploitation de ces petits animaux après avoir  lu qu’on les garde en captivité pour les gaver de café.

 

L’endroit où avait lieu la dégustation n’était pas celui de la production donc je ne sais pas s’il faut y croire ou si c’est juste une petite histoire pour touristes naïfs. Mais on nous a assuré qu’ils ramassaient les grains de café par terre et que les civettes étaient sauvages. Il y en avait bien deux  en cage qui, nous a-t-on dit, ne restaient captives que pendant 4 semaines.

Ce sont des animaux nocturnes et elles dormaient tranquillement dans leur petite cabane sans qu'on les voit de trop, ce qui est une bonne chose.

 

Photo tirée de Wikipedia
Photo tirée de Wikipedia

 

En tout cas, bravo pour l’organisation du business. Le site en lui-même est déjà très beau avec des cabanes en bois suspendues au-dessus de la forêt et une vue sur les rizières.

 

Le batiment où a lieu la dégustation
Le batiment où a lieu la dégustation
La vue sur les rizières
La vue sur les rizières

 

En arrivant, on est tout de suite pris en charge par une jeune fille vraiment sympathique. Après plusieurs explications sur la production, torréfaction, etc., on nous a amenés une douzaine de petites tasses avec thés et cafés différents.

 

 

Au final, nous qui fuyons comme la peste les boutiques pour touristes, sommes repartis avec du thé à la cannelle, du café au coco et un autre au chocolat et en plus ravis ! Je n'y avais pas prêté attention mais tous les produits étaient bio.

 

Quant au fameux café Luwak qui est le café le plus cher du monde et donc non compris dans la dégustation gratuite, nous en avons commandé deux tasses pour ne pas mourir idiots. Verdict : il était bon, surtout comparé au café balinais de base qui, lui, est mauvais. Mais, il ne vaut pas le « Ristretto » de  George C. . Cela tombe bien vu son prix en Europe autour de 250 €/kg. Là, la tasse ne nous a coûté que 50 000 Rps soit environ 3,30 €.

Petite précision sur le café balinais : il est préparé avec la même méthode qu'en Turquie, c'est à dire que l'on verse de l'eau bouillante sur du café moulu très fin et on laisse décanter. Le "Routard" dit qu'on s'y fait rapidement. Je n'ai pas dû être assez persévérante .

 

Pour finir la journée en beauté, nous avions demandé à avoir des massages à l’hôtel. Je ne sais pas pourquoi mais mon mari n’était pas intéressé et promis il ne savait même pas que nos masseuses ne seraient pas de belles et jeunes Balinaises sexy mais des mères de famille quinquagénaires. Tant pis pour lui car nous trois, avons beaucoup apprécié notre massage balinais. Quant au prix, il peut faire rêver : 200 000 Rps, soit 14 € pour une heure et encore c'est de loin le plus cher des massages testés.

 

 

Pour le diner, il a fallu repartir en taxi vers Ubud et chercher un restaurant. Nous sommes rentrés au Bami Ubud car il présentait bien. Le cadre est effectivement agréable, les prix modérés, par contre rien de très mémorable dans les assiettes.