J 3 : rafting sur la Ayung River et Legong Dances

 

 

Aujourd’hui journée rafting réservée par l’hôtel. J’avais failli réserver sur internet avant de partir mais Alex, le fondateur de la  Fair Future Fondation dont l’hôtel est la principale source de revenus m’avait dit : « Demandez à Eka , ce sera moins cher ». Eka est la gérante de l’hôtel mais travaille aussi à la fondation. Nous ne l’avons rencontrée que le dernier jour et avons échangé avec elle grâce à WhatsApp. 

Elle est absolument adorable et très rigolote. Malgré son jeune âge, elle gère tout de main de maître et dans la bonne humeur.

 

Pour revenir au rafting, tout ce que j’avais trouvé sur internet tournait entre 60 et 85 dollars. Alors quand Eka nous a dit que la matinée de rafting avec le repas coutait l’équivalent de 20 euros, cela m’a un peu inquiétée. Je nous voyais déjà faire la descente sur un engin rafistolé genre nouveau radeau de la Méduse.

Mais très bonne surprise en voyant la qualité de la prestation ! Nous n’avons jamais eu aussi bien aux États-Unis ou au Canada où nous avons fait du rafting à plusieurs reprises. Pour ce prix, nous avons eu un transfert depuis l’hôtel, l’équipement normal (gilets casques), des raftings impeccables, un casier qui ferme, le guide qui prenait dans son sac étanche nos portefeuilles, une grande serviette au retour, des douches (sommaires, certes) et un repas. Incroyable non ?

 

Notre guide, un Javanais très facétieux, nous a bien fait rire et la descente a été des plus plaisantes. C’est la première fois que nous faisions du rafting au milieu d’une végétation luxuriante, passant sous des cascades. Pas de grands rapides, juste ce qu’il fallait pour rigoler. Moi, j’ai adoré. Les filles ont regretté que ce ne soit pas plus mouvementé.

 

Pour accéder à la rivière, nous avons traversé des rizières puis une forêt luxuriante où nous avons même vu au loin des singes.

 

 

Donc, pour ceux qui veulent faire du rafting à Ubud, je recommande cette compagnie (Ubud Rafting). Par contre, passez par votre hôtel pour avoir un bon prix ou négociez sec. Leur brochure indique 900 000 Rps. Nous, nous avons payé 300 000 et le couple qui était sur le même rafting avait payé 350 000. Bref, c’est un peu comme dans un TGV, personne ne paye le même prix !

 

De retour à l’hôtel, il était environ 14h00, ce qui nous a laissé le temps de lézarder avant de ressortir.

 

Puis sortie du soir à Ubud. Les filles voulaient acheter deux babioles au marché qui était encore ouvert. Comme je l’ai dit, j’ai horreur du marchandage et encore plus de perdre bêtement mon temps. J’ai donc appliqué une méthode efficace et rapide. Quand on nous annonçait un prix, je disais « It’s too expensive ! » et je proposais 3 fois moins. La vendeuse évidemment baissait un peu son prix. Et là intervient la technique gain de temps : je répondais  « no thanks » et je m’en allais. On nous a rappelés à chaque fois pour nous dire que c’était d’accord. Bon, quand je dis chaque fois, les seuls prix que nous avons négociés sont ceux des articles achetés au marché. Car ailleurs, l'idée de faire le marchand de tapis ne nous est même pas venue à l'esprit.

 

Nous sommes ensuite passés au Palais Royal y acheter des billets pour le spectacle de Legong Dance du soir et sommes ensuite allés prendre une petite collation au White Orchid qui s’est avéré être l’endroit où l’accueil a été le meilleur à Ubud.

 

 

Dans les guides, il est écrit qu’il faut arriver une demi-heure avant le début du spectacle pour trouver une bonne place. En passant devant une heure avant, il y avait déjà du monde donc on est allés s’installer au deuxième rang.

 

A 19h30, début du spectacle. Autant le dire tout de suite, nous ne sommes pas devenus des fans de Legong Dance. Les costumes sont magnifiques, les danseuses excellentes dans leur art, quant à la musique … on va dire que nos oreilles n’étaient pas bien éduquées pour l’apprécier .

 


 

Pour le diner, nous avions réservé une table au Fair Warung Bale, le restaurant qui finance également la fondation. C'est sans aucun doute le meilleur repas à Ubud et certainement d'ailleurs à Bali.

J'y ai reconnu Alex le fondateur de la Fair Future Fondation. C'est lui qui répond aux questions en français (il est Suisse) quand on écrit à l'hôtel. Je me doutais qu'il était très sympathique et j'en ai eu la confirmation.

 

Suite : route vers Munduk avec plein d'arrêts passionnants

 

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