J 8 : Retour à Venise

 

C’est déjà fini ! Toutes les bonnes choses ont une fin.

La veille, nous avons eu en cabine une feuille avec notre heure de débarquement liée à une couleur (blanc 1 pour nous). Nous avons laissé nos valises dans le couloir avant d’aller nous coucher.

Notre débarquement étant prévu pour 9h05, nous avons mis le réveil pour 7h00. C’est juste à ce moment là que le Fantasia entrait dans Venise. Notre balcon étant du côté droit, c’était impeccable et nous avons pu assister une deuxième fois au passage devant Venise. C’était tout aussi beau que la première fois !

J’avais lu que la cafet le matin du départ était bondée. Donc j’étais un peu inquiète car habituellement, il était déjà difficile de trouver une table et je voulais tester le petit déjeuner au restaurant. Mais les filles voulaient retourner à la cafet. Finalement, il y avait beaucoup moins de monde qu’habituellement.

Pour attendre le débarquement, on nous avait convié à aller au théâtre où sur un écran géant apparaissent les couleurs des personnes qui débarquent. La nôtre n’a finalement été appelée qu’à 9h50 mais j’ai trouvé l’organisation excellente. En descendant, nous avons trouvé nos valises immédiatement car là aussi, elles sont rangées suivant la couleur qui nous a été attribuée.

Après avoir laissé les valises dans la voiture, nous sommes repartis une dernière fois par le People Mover à Venise. Nous avons pris le vaporetto n°1 (7€ / personne) à la piazzale Roma pour aller directement à la place Saint Marc.

 

 

Un mois avant le départ, j’avais réservé pour midi une visite guidée des passages secrets du Palais des Doges. J’imaginais que l’on aurait largement le temps d’y arriver puisque le bateau est à quai à 8h00. Mais nous n’avons débarqué qu’à 10h00, il a fallu une demi-heure pour arriver jusqu’au vaporetto qui lui-même à mis 40 min pour aller à la place Saint Marc. Bref, on est arrivés pile-poil à l’heure de notre convocation ! Ouf !

La visite qui commence par les prisons infâmes du sous-sol (appelées les puits) et se termine par celles sous les toits (les plombs) a été passionnante. Nous avons eu la narration du récit rocambolesque de l’évasion de Casanova, avons vu la pièce secrète des archives et un passage secret pour accéder ensuite à la partie publique du palais. Je recommande vraiment car en plus à la fin de cette visite géniale (la guide était excellente), on peut visiter seul le reste du palais.

 

Cour intérieure du Palais des Doges
Cour intérieure du Palais des Doges
Cour intérieure du Palais des Doges
Cour intérieure du Palais des Doges
Intérieur du Palais des Doges
Intérieur du Palais des Doges

 

A notre sortie, il était plus de 14h00 et je pensais visiter la Basilique. Mais la queue invraisemblable pour y accéder, nous a fait changer d’avis.

 


 

Nous sommes donc repartis tranquillement nous arrêtant juste au Mc Donald’s en face du Ca’d’Oro pour avaler vite fait quelque chose car nous avions encore 6 heures de voiture pour rentrer à Nice.

 

Quelques remarques pour finir :

Quand on n’a jamais fait de croisière, on a peur de trouver le temps long et finalement, c’est tout le contraire. Je n’ai pas eu le temps d’aller à la salle de sport, par exemple.

J’ai beaucoup aimé le fait de ne pas faire et défaire la valise chaque jour, le restaurant le soir, les spectacles de qualité, la musique dans les différents bars, la grande gentillesse du personnel, notamment de notre garçon de cabine qui était adorable et avec qui nous avons souvent parlé.

J’ai moins apprécié la cafétéria souvent bondée et bruyante et les ascenseurs qui vous narguent en ne s’arrêtant pas à votre étage mais c’est finalement un moindre mal car ça donne l’occasion de faire un peu d’exercice !

Devoir regarder en permanence sa montre lors des escales, est une contrainte non négligeable.

En discutant avec plusieurs employés Sud Américains, avec qui il était facile de communiquer, j’ai trouvé les conditions de travail assez moyennes puisqu’ils travaillent 9 mois d’affilés sans un seul jour complet de repos et tout ça avec le sourire alors que leur charge de travail ne cesse d’augmenter. Bien sûr, c’est le revers de la médaille d’une croisière à prix très attractif dont je viens de bénéficier. Du coup, nous avons laissé un pourboire au restaurant et au garçon de cabine plus conséquent que ce que j’avais prévu.

Dernières précisions :
J’avais réservé la croisière par Azur Croisière. Comme leur bureau est situé près de chez nous, j’ai réservé directement sur place. Ils sont très sympas et efficaces.

Nous avions une cabine avec balcon côté droit à l’arrière du bateau sur le pont 9 avec une vue dégagée car sans chaloupe en dessous et à un endroit très tranquille. Par rapport au trajet, le côté droit était idéal pour voir les côtes, notamment Santorin.