J4 : On'Lieve Heer op Solder, Rembrandt huis, Gassan Diamonds, Micropia 

 

 

 

Quelle belle journée bien remplie ! Au programme les quartiers à l'est de la ville, dont le quartier juif où il y a beaucoup à faire.

Nous partons donc à pied pour notre première visite en passant devant le Beurs van Berlage, imposant bâtiment de l'ancienne bourse construit en 1903. Cela faisait trois jours que je passais devant sans savoir ce que c'était  !

 

Le Beurs van Berlage vu de loin
Le Beurs van Berlage vu de loin

 

La gare vue depuis le Beurs van Berlage.

 

 

A y regarder de plus près, la Centraal Station a un petit air de famille avec le Rijksmuseum.

Normal, c'est le même architecte qui l'a dessinée et comme le musée, la gare repose sur des pilotis, 8687 exactement !

Peu de gares peuvent se targuer d'un pareil esthétisme et en plus son intérieur est des plus agréables.

 


 

Première visite de la journée qui s'est avérée exceptionnelle, le On's Lieve Heer op Solder. Oui, je sais, on a déjà fait plus court comme nom pour une église !

Elle est exceptionnelle car à l'inverse de la maison de Rembrandt dont je parlerai plus tard, elle est restée inchangée pendant tous ces siècles, ce qui est un cas assez unique.

Cette église clandestine fut construite en 1661 à l'intérieur de trois maisons, à l'époque où le catholicisme n'était plus autorisé mais toléré à condition d'être discret. Son nom à rallonge signifie "Notre-Seigneur au grenier" et il rend bien compte de la réalité puisque l'église a été construite sous le toit de ces trois maisons réunies.

On dispose d'un audio-guide qui donne des informations intéressantes. La visite commence par les étages du bas de l'une des maisons et l'on arrive enfin à la chapelle, étonnante par sa beauté et l'endroit où elle est construite. Vous l'avez compris, nous avons adoré !

Quelques photos du quartier qui est à voir et de l'église.

 

Hommage à Majoor Bosshardt qui oeuvra pour l'armée du salut
Hommage à Majoor Bosshardt qui oeuvra pour l'armée du salut

 

J'aurais bien aimé savoir ce qu'était ce bâtiment avec ce drôle d'iroquois en décoration ???

 


 

La maison de l'extérieur ne laisse pas présager de ce que l'on va y trouver.

 

C'est la maison qui fait l'angle
C'est la maison qui fait l'angle

 

On commence par visiter les premiers étages de la maison principale qui appartenait à un riche négociant.

 


Et l'on arrive enfin à l'église sous le toit.

 

Pour réunir les maisons, des poutres de la toiture ont été sciées, d'où la nécessité de cette barre métallique .

Et cela tient depuis plus de 350 ans ! 


 

Nous nous sommes ensuite dirigés vers le Waag qui est un des rares vestiges de l'enceinte médiévale. Il ne reste plus aujourd'hui qu'un  bel édifice qui était au XVe siècle une des portes insérées dans l'enceinte de la ville. Le lieu servit de siège aux différentes corporations d'Amsterdam et de bascule publique.


 

Après avoir fait le tour de l'édifice, on s'est décidé à aller déjeuner dans un café sur la place.

 


 

Rien de très élaboré mais leurs salades, sandwiches club et tartes aux pommes étaient bien bons .

 

Nous avons ensuite attaqué la visite du quartier juif en commençant par la maison de Rembrandt que je ne recommande absolument pas de visiter ! C'est très cher pour le peu qu'il y a à voir. Concrètement, dans cette maison où Rembrandt vécut 20 ans mais qui a été largement modifiée avec entre autres des sols neufs, ils ont placé des meubles d'époque qui ressemblaient à ceux qui existaient comme en témoigne un inventaire retrouvé. Bref, à aucun moment nous n'avons eu l'impression d'être transportés dans le passé et nous avons tous regretté cette visite.


 

A quelques pas de là, nous avons ensuite fait la visite gratuite proposée par Gassan Diamonds qui comme son nom l'indique est un diamantaire. C'était par contre bien intéressant puisqu'après quelques explications sur la taille des diamants et leur classification en fonction de quatre critères (masse, pureté, couleur, type de taille), nous avons vu un tailleur à l’œuvre et la guide nous a emmenés dans une petite pièce où elle a déballé 3 diamants dont les prix allaient de 500 à 33 000 €, pour nous expliquer dans la pratique l'histoire des critères. Elle a fait passer de main en main le diamant de 33 000 euros placé sur un support pour que nous l'observions avec une loupe. Elle a également mis sur la table quantité de bijoux ; il y en avait pour des dizaines de milliers d'euros. Tout ça sans le moindre contrôle à l'entrée où l'on ne nous a donné qu'un autocollant au cas où nous perdions notre groupe. Surprenant même si le lieu est évidemment truffé de caméras !

 

Tailleur à l'oeuvre
Tailleur à l'oeuvre
Après avoir vu la carte des différents gisements dans le monde, j'ai compris qu'il était inutile de chercher  des diamants en France sauf dans une bijouterie ...
Après avoir vu la carte des différents gisements dans le monde, j'ai compris qu'il était inutile de chercher des diamants en France sauf dans une bijouterie ...

En sortant, on peut faire un tour dans la boutique. Quelques petites rivières de diamants nous tentaient bien mais on s'est souvenus que nous n'avions pris qu'un bagage à main pour voyager sur Easyjet. Allez, une prochaine fois !

 

Pour la dernière visite de la journée, le groupe s'est scindé en deux. Ma sœur et mon beau-frère sont partis voir une expo à l'Hermitage qui est une annexe du célèbre musée russe et nous sommes partis avec les quatre filles voir un musée sur les  ... microbes.

Micropia qui se trouve à côté du zoo est un musée original et ludique mais cependant beaucoup moins amusant que ce que j'imaginais. On peut observer, entre autre, des bactéries à travers des microscopes. On y a presque passé une heure et demie. Et en sortant, surprise : un des casiers à code où ma nièce avait rangé sa veste ne fonctionnait plus. Nous appelons une employée qui teste un code sans succès. Elle appelle un autre collègue qui essaye lui aussi avant d'appeler à son tour quelqu'un pour casser la serrure. Miracle, au 50ème essai, le casier s'ouvre avant que l'on n'ait eu besoin de le fracturer. Ouf !

 


 

Nous retrouvons ma sœur et mon beau-frère qui sont contents de l'expo (moins du prix , 17,5 € ) et nous rentrons en longeant l'Amstel pour rejoindre Rembrandtplein où nous dinons dans une pizzeria correcte mais pas fantastique du tout. C'est sûr, on est en plein quartier rempli de touristes, il n'y a pas besoin de faire beaucoup d'efforts.

Nous passerons devant le Magere Brug, un des quelques ponts en bois du XVIIe siècle à avoir survécu.

 

 

Des petites rencontres sympathiques le long de l'Amstel 

 


Passage devant le Stopera qui doit son nom au fait que le bâtiment abrite à la fois le Stadhuis (hôtel de ville) et l'Opera. Nom bien pensé !

 

 

Puis retour en passant par le Rokin , une des grandes artères d'Amsterdam qui va vers la gare.

 

 

Pour ceux qui sont encore là , voici le dernier jour, consultable ici !






Accueil