Santillana del Mar, Comillas et San Vicente de la Barquera

 

El Capricho de Gaudi
El Capricho de Gaudi

 

Si vous voulez voir une ville médiévale aux rues pavées, une excentrique et magnifique œuvre de Gaudi et de beaux paysages, ces trois villes à l'ouest de Santander vous permettront de passer une belle journée !

 

  • Santillana del Mar

 

Santillana del Mar
Santillana del Mar

 

Le guide du Routard raconte que J.P. Sartre avait qualifié Santillana del Mar de "plus jolie ville espagnole". Santillana a c'est vrai beaucoup de charme avec ses rues pavées et ses belles maisons mais la ville devait être beaucoup moins touristique à son époque !

Si vous passez peu de temps en Cantabrie, c'est à voir mais je préfère nettement Bárcena Mayor où il y a moins de monde (enfin, le matin) et surtout beaucoup moins de boutiques de souvenirs.

 

Petite anecdote, on appelle Santillana del Mar la "Ville des trois mensonges" (villa de las tres mentiras) car elle n'est ni sainte (santa), ni plate (llana), ni directement au bord de la mer (mar).

 

A Santillana, allez voir la colegiata de Santa Juliana (3 € en 2025) qui date du XIIe siècle, elle est très belle.

 

Colegiata de Santa Juliana
Colegiata de Santa Juliana
Colegiata de Santa Juliana
Colegiata de Santa Juliana
  • Comillas 
Le centre de Comillas
Le centre de Comillas

 

Se garer n'est pas toujours simple car le centre de Comillas abrite deux petites perles : El Capricho de Gaudi et le Palacio de Sobrellano qui se trouve juste à côté.

Un conseil : réservez vos entrées  pour ces deux endroits !

 

Pour le Capricho (site officiel), je vous recommande vraiment de suivre la visite guidée qui se fait sans surcoût (10 € en 2025).

J'étais déjà entrée à l'intérieur plusieurs fois à l'époque où il y avait un restaurant mais sans la visite guidée je n'aurais pas appris tout ce qui fait la singularité de cette maison commandée par Máximo Díaz de Quijano, un riche avocat vivant à Cuba. Il n'en profita qu'une semaine et d'ailleurs le terme en "profiter" est très mal choisi puisque le pauvre homme très malade passa la semaine au lit avant de mourir à l'âge de 47 ans .

 

Pour en revenir au Capricho de Gaudi qui semble sorti d'un conte de fées, la maison s'articule autour d'une grande verrière dont l'air chaud permet de chauffer par le plancher les autres pièces exposées nord.

 

Capricho de Gaudi
Capricho de Gaudi
Pour le voir sur le côté avec suffisamment de recul, le plus simple est d'entrer dans l'allée qui va au Palacio de Sobrellano dont je parle juste après
Pour le voir sur le côté avec suffisamment de recul, le plus simple est d'entrer dans l'allée qui va au Palacio de Sobrellano dont je parle juste après

 

Juste à côté du Capricho, on trouve le Palacio de Sobrellano (site officiel), un très imposant et beau palais de style néogothique.  Il fut construit au XIXe siècle pour Antonio López López, un des hommes les plus riches d'Espagne et ami de Máximo (celui qui fit construire le Capricho). Ils étaient tous deux ce que l'on appelle Indianos, c'est à dire des Espagnols qui avaient fait fortune aux Amériques et étaient revenus dans leur ville natal pour étaler leur richesse.

La visite guidée (en espagnol) vous apprendra plein d'anecdotes et vous permettra de visiter l'intérieur de ce palais étonnant. L'extérieur est d'accès libre et permet déjà de profiter des lieux. Et petite info supplémentaire, l'allée qui mène au palais permet d'apercevoir le Capricho de Gaudi.

 

Le Palacio de Sobrellano
Le Palacio de Sobrellano
Le hall d'entrée qui en met tout de suite plein la vue !
Le hall d'entrée qui en met tout de suite plein la vue !
De l'étage, on voit l'ancienne université pontificale dont la construction fut aussi financée par Antonio López López
De l'étage, on voit l'ancienne université pontificale dont la construction fut aussi financée par Antonio López López

 

Dans la pièce principale du palais on trouve même deux trônes car pour remercier Antonio López López (sans que cela ne lui coûte grand chose !) d'avoir financé la guerre de Cuba, le roi Alfonso XII lui octroya le titre de Marquis de Comillas et le fit Grand d'Espagne. Une belle réussite pour cet homme qui partit à Cuba à l'âge de 14 ans avec pour seule richesse une lettre de recommandation donnée par l'employeur de sa mère qui était blanchisseuse.

 

C'est également lui qui finança la construction de l'ancienne université pontificale (site officiel) très imposant bâtiment rouge que l'on voit de loin. Je ne l'ai pas encore visitée à mon grand regret.

 

  • San Vicente de la Barquera 
Le Puente de la Maza avec ses 28 arches édifié au XVIe siècle sur ordre des Rois Catholiques
Le Puente de la Maza avec ses 28 arches édifié au XVIe siècle sur ordre des Rois Catholiques

 

Pas besoin de s'y attarder mais la baie devant la ville vaut tout de même d'y jeter un œil 😉.

 

San Vicente de la Barquera
San Vicente de la Barquera

 

Pas très loin de là, à Cabezon de la Sal, il y a une petite curiosité : une forêt de 850 séquoias plantés dans les années 40 sous le franquisme. La marche pour y aller depuis le parking (43.325, -4.26102) est courte et une passerelle a été aménagée en forêt. C'est joli mais vous n'aurez pas non plus l'impression d'être en Californie 😉.

 

Forêt de séquoias
Forêt de séquoias

 

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